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un site utilisant unblog.fr le point sur la situation à l’ouest après un petit mois d’absence, signe son retour! forcément, il s’en est passé des choses en 1 mois de nba, c’est pourquoi nous vous proposons un cours de rattrapage, conférence par conférence. commençons par l’ouest, où golden state trône toujours en tête et semble bien parti pour réaliser la meilleure saison de son histoire. klay thompson et les warriors, incontestables leaders de la conférence ouest source: deadspin.com s’il y a bien une chose qui n’a pas changé en nba, alors que l’on atteindra bientôt la mi-saison, c’est la prise de pouvoir golden state . les warriors affichent désormais un bilan incroyable de 31 victoires pour 5 défaites, et restent sur 8 victoires consécutives, série en cours. personne ne peut suivre un tel rythme, pas même les supposés favoris du début de saison tels que san antonio, houston ou dallas. devenu une superstar de la nba, stephen curry (23 points, 5 rebonds, 8 passes, 2,1 interceptions) mène son équipe d’une main de maître. aussi bien capable de profiter des espaces créés par ses coéquipiers que de les servir, il fait désormais partie du gotha au poste de meneur, et semble même être le challenger numéro 1 pour le titre de mvp. klay thompson, draymond green et harrison barnes sont également les symboles d’une équipe qui base son jeu sur la vitesse, la jeunesse et la précision extérieure. le collectif est remarquablement huilé, et le groupe parfaitement géré par steve kerr, digne successeur de mark jackson. ce dernier ne faisait pas totalement l’unanimité au sein du groupe et du front office de gs. avec l’ancien joker des bulls, le problème est résolu! si golden state est la sensation de la saison à l’ouest, il serait difficile d’oublier portland , tant les coéquipiers de lamarcus aldridge brillent cette saison. d’ailleurs, les deux franchises partagent plusieurs points communs: elles poursuivent toutes les deux leurs superbes progressions commencées il y a deux saisons, et ont vu leur meneur de jeu devenir une star dans la ligue. damian lillard n’a pas encore l’aura d’un curry, d’un chris paul ou d’un rajon rondo, mais l’émergence de ce garçon est impressionnante. roi du money time, lillard se transforme en assassin impitoyable lorsque celui-ci approche, et bon nombre d’équipes l’ont déjà payé cette saison. on savait que aldridge avait franchi un palier voilà quelques saisons, il est désormais parfaitement épaulé par son meneur. avec son duo de feu, portland compte 30 victoires pour 9 défaites, un bilan incroyable et assez inattendu. on attend désormais le retour en force de notre frenchie, nicolas batum. houston et dallas en embuscade, memphis en outsider derrière ces deux nouveaux poids lourds de l’ouest, c’est on ne peut plus disputé. memphis , auteur également d’un début de saison faramineux (21-4) est désormais rentré dans le rang, même si son bilan actuel (27-11) lui permet tout de même d’occuper la 3ème place. solides dans tous les compartiments du jeu, les grizzlies peuvent compter sur le retour de zach randolph et l’arrivée de jeff green pour épauler au mieux le redoutable tandem mike conley-marc gasol. nul doute que personne n’aimera affronter cette équipe en playoffs. avec 28 victoires pour 12 défaites, houston reste en embuscade. les rockets ont encore enrichi leur effectif avec les signatures opportunistes de corey brewer et de josh smith, et propose une armada impressionnante, mais qui manque encore de constance. james harden s’est lui aussi affirmé comme l’un des favoris pour le titre de mvp en fin de saison, capable de gros cartons offensifs mais aussi plus polyvalent que jamais (27 points, 5,7 rebonds, 6,8 passes, 1,9 interceptions). avec la présence d’howard, ariza, beverley, smith et brewer, et en attendant le retour de terrence jones, les rockets possèdent une puissance athlétique et défensive sans équivalent dans la ligue. a eux d’en profiter. une défaite derrière, à la 5ème place, se trouvent d’autres texans, les mavericks de dallas . avec l’arrivée de rajon rondo, les hommes de rick carlisle possèdent à nouveau un playmaker de gros calibre, et une star de plus dans ses rangs. le 5 rondo-ellis-parsons-nowitzki-chandler est certainement l’un des plus séduisants et complémentaires de la ligue. si la mayonnaise prend (il y a encore du boulot), on devrait reparler des mavs comme d’un sérieux candidat au titre d’ici à avril. parmi les autres favoris, les clippers ne sont pas largués. avec 26 victoires pour 13 défaites, les hommes de doc rivers sont encore dans les temps, bien que les 2 premières places paraissent désormais difficiles à viser. le hic avec ces clippers, c’est que leur marge de progression paraît moins élevée que celle de certains concurrents. et même si le duo chris paul-blake griffin est capable de vaincre n’importe quel adversaire, et que deandre jordan s’est affirmé comme l’une des meilleures tours de contrôle de la nba, il faudra encore évoluer un cran au-dessus pendant les playoffs. les californiens en seront-ils capables? rien n’est moins sûr. une question à laquelle on serait davantage tenté de répondre par l’affirmative concernant san antonio. certes, les coéquipiers de tony parker nous avait habitué à autre chose ces dernières années en saison régulière, mais ils cumulent tout de même 24 victoires pour 16 défaites (60% de victoires). de plus, on connait la faculté des spurs à se fondre dans la masse pour mieux frapper lors des playoffs, un schéma récurrent dans les années 2000. et puis après avoir tant enterré cette équipe, et sachant qu’elle reste sur 2 finales de suite, on se refuse de penser que cette saison serait celle de la fin pour tim duncan et cie. même s’il faudra bien que cela arrive un jour… le thunder devra cravacher jusqu’au bout pour sa place en playoffs dernière équipe au-dessus des 50% de victoires, phoenix (23-18). atypiques avec leur jeu quasi-exclusivement tourné vers l’extérieur et leur attaque de feu, les hommes de jeff hornacek ont remportés 11 de leurs 15 derniers matchs, et maintiennent une sérieuse avance sur ses 2 principaux concurrents: oklahoma city et new-orleans. on en a souvent parlé sur wbah, le thunder a vu son début de saison totalement biaisé par l’absence de ses 2 leaders, kevin durant et russell westbrook. ces derniers sont revenus, mais ils ont très vite du retrouver leur meilleur niveau sous peine de dire adieu aux playoffs à la mi-saison, ce qui ne se fait pas d’un claquement de doigts. kd (25 points, 6,5 rebonds en 31 minutes) parait sur la bonne voie, mais le thunder accuse toujours un bilan médiocre de 18 victoires pour 19 défaites, et devra sans doute lutter jusqu’au bout de la saison régulière pour décrocher son précieux sésame, à savoir son ticket pour les playoffs. il parait d’ailleurs peut probable qu’okc puisse décrocher mieux que le 8ème et dernier spot, les autres équipes possédant une avance trop conséquente. le thunder a largement les armes pour parvenir à ses fins, et même réaliser un bon parcours en postseason, mais le retard pris avec ce début de saison le privera de l’avantage du terrain quoiqu’il arrive. ce qui n’est pas négligeable… quand aux pelicans, ils ont connu une nouvelle dimension médiatique avec leur nouvelle star, anthony davis (24,2 points, 10,4 rebonds, 3 contres en 36 minutes), ce qui est déjà un bon point. sportivement, la franchise est également sur la bonne voie, grâce à son franchise player mais aussi la présence de joueurs précieux tels que tyreke evans, jrue holiday ou encore omer asik. a l’ouest, cela pourrait hélas ne pas suffire pour prolonger la saison de quelques semaines en avril… parmi les équipes pouvant encore espérer (un petit peu), se trouvent denver et sacramento. les nuggets sont la définition même de l’inconstance: capables d’enchaîner les victoires comme de multiplier les défaites, de vaincre un candidat au titre avant de sombrer chez le dernier de la ligue en l’espace de deux jours, ils rappellent un peu les warriors d